vendredi 28 décembre 2012

Les joies du temps des fêtes

 
L’an passé, ma puce avait seulement un mois durant le temps des fêtes, alors disons que cette année c’est vraiment le premier temps des fêtes avec elle. Où on peut voir ses réactions, où elle est active et qu’on conserve des souvenirs plus que mémorables.

Les décorations


Maman a été assez rusée pour attendre au dernier moment avant d’installer des décorations accessibles. Comme je recevais le 25 décembre, la maison devrait être décorée, mais personnellement apprendre à ma puce à ne pas y toucher pendant un mois ça ne me tentait pas vraiment. Donc la plupart des décorations sont apparues la fin de semaine passée. 

http://bit.ly/VERO2g


Heureusement, puisque maman doit apprendre toutes les 5 minutes à son petit montre à ne pas toucher les décorations et à les remettre à leur place. Ouf... tout un apprentissage. Les déco vont disparaître dès la nouvelle année (si je veux être certaine d’en avoir l’an prochain).

Le père Noël


Comme plusieurs parents le savent, la première rencontre avec le père Noël n’est pas toujours concluante. Dans cette optique, j’avais plusieurs images et des petits livres de contes de Noël pour préparer le terrain. Mais ce qui devait arriver... arriva.

Première fois à la garderie. La première petite fille qui a été le voir hurlait même avant d’y arriver. Alors, lorsque notre tour est arrivée, j’ai voulu mettre mon aventureuse sur ses pieds, je n’avais jamais vu des jambes molles comme ça. Quand on l’a finalement assise pour la photo, elle poussait autant avec ses jambes et ses bras, tout en hurlant. Alors à ce moment-là, j’ai pris la décision de ne pas aller au centre d’achat pour la photo avec papa Noël cette année.

Et le 24, chez mon père, la réaction n’a pas été meilleure. À l’an prochain père Noël!

Déballer


Ça, c’est vraiment le plus cute, le plus drôle, mignon; et quant à moi, ce qui m’a appris beaucoup sur la personnalité de ma fille. Il y a un mois, à sa fête, elle ne comprenait vraiment pas le principe des cadeaux. Mais depuis, disons que tout a évolué vraiment vite.

Maintenant, elle est une pro et elle adore déballer les cadeaux. Ce qui est vraiment cute, c’est qu’elle déballe morceau par morceau et qu’elle donne les morceaux de papier à maman. Ce que ça m’apprend, c’est qu’en prenant son temps, on voit son côté minutieux (ce que je ne pouvais pas découvrir avec les autres activités). Aussi, elle commence à découvrir que le papier cache autre chose et qu’elle est vraiment impatiente (mon oncle n’a pas réussi à sortir le jouet assez rapidement pour mademoiselle). La regarder faire était vraiment adorable et nous donne des souvenirs mémorables.

La neige


Cette année, la première neige a été suivie de pluie et de vent glacial, donc la première rencontre de ma fille avec la neige a été plutôt frustrante (elle était incapable de se tenir debout puisque la neige était devenue une belle patinoire).

Depuis, les choses ont bien évolué. Elle joue dehors presque tous les jours à la garderie et elle aime beaucoup la neige, et en plus on peut faire des tours de traîneau. Alors les tempêtes de neige du temps des fêtes s’annoncent déjà très gagnantes. On a pas mal de plaisir à rouler dans la neige, à regarder maman pelleter et très prochainement, on va découvrir les joies de la glissade (et connaissant ma casse-cou, elle va adorer ça).

Vive l’hiver où il est possible de marcher à quatre pattes, se jeter dans le vide, faire des culbutes, et le tout sans se faire mal.



Déjà tellement de beaux moments et encore une grosse semaine de congé pour en faire tant d’autres.

En espérant que vous passez un merveilleux temps des fêtes et que vous faites vous aussi le plein de souvenirs mémorables

lundi 17 décembre 2012

Inscription au gym?


M’inscrire au gym!
Moi, faire de l’exercice?
« Nah, ce n’est pas vraiment mon truc ». 

Toutefois à bien y penser, dans la dernière année, question exercice, j’ai vraiment donné beaucoup. Oui oui, je vous le jure! Regardez bien, je vous présente mon programme :

  • Monter l’escalier pour aller donner la suce à ma puce pour qu’elle s’endorme. Remonter puisque la petite diablesse a appris à jeter la suce par terre pour voir maman apparaître et la lui redonner. (Trop intelligente, trop vite!)
  • Une fois qu’elle est finalement endormie, remonter pour s’assurer que tout va bien et replacer la couverture (cette étape est souvent répétée durant une même sieste).
  • Descendre les paniers à linge sale. Remonter avec le linge propre. (Si l’étape de ranger le linge n’a pas été accomplie avant le réveil de mademoiselle : et bien le linge se retrouve jeter dans les airs et maman doit le replier plusieurs fois.) Alors là, on travaille la motricité fine à répétition. 
  • Monter les marches avec bébé dans les bras pour aller faire les changements de couches. Descendre l’escalier pour retourner à la cuisine pour lui donner son dîner. Une fois prête, on réalise que les débarbouillettes et la bavette se trouvent dans la chambre de bébé (bien sûr!). Donc, remonter en courant, pour descendre aussi rapidement afin que minichou ne réalise pas trop que nous nous sommes sauvés deux secondes et demie.
  • OK on va l’avouer. On fait plusieurs facettes, grimaces, est autres phénomènes pour faire rire cette petite puce, ce qui nous assure que même nos muscles faciaux font leur gym quotidienne. (En faisons-nous des affaires bizarres pour ces enfants-là!)
  • Je me rappelle très bien les moments où je devrais promener ma puce dans son 1er siège d’auto. Je me faisais des bras, et de bons abdominaux. Je suis heureuse d’avoir changé de siège.
  • LA recherche des jouets. Plusieurs fois par jour, on range les jouets afin de ne perde aucun morceau (mademoiselle les éparpille aussi vite sinon plus vite qu’on les range). On regarde partout, en dessous de la table de la cuisine, sous les sofas, sous le meuble de la télé. Et même dans l’entrée puisque mon chaton est aussi parti avec un des morceaux. 
  • Et maintenant, j’ai une « petite professionnelle » de la marche qui commence presque à courir, donc l’attraper avant qu’elle entre dans la cuisine, touche au four, lance les linges à vaisselle parterre, ou tous autres objets qui se trouvent sur son chemin. Une très bonne façon de maintenir le cardio d’une maman.
  • Avez-vous essayé d’habiller un bambin en quête d’autonomie dernièrement? On parlait de cardio tantôt, et bien, cette tâche en est une d’endurance mélangée avec du cardio, de la musculation et toutes autres activités qui vous vient en tête. C’est aussi une activité qui nous assure d’exprimer plusieurs émotions à la fois. (Un exercice VRAIMENT complet!) 
  • Puisque, au début, je n’est pas certaine de bouger assez, j’ai décidée de suivi un cours de yoga avec bébé et maintenant je fais un cours de musique (croyez-moi maman à travail fort). Faire une ronde de 3 minutes avec une gigoteuse dans les bras c’est tout un défi, et ça c’est seulement 3 minutes de l’heure que dure le cours!



Dad comes home and asks "What in the world happened in here?", she says "You know when you come home everyday and say "what did you do all day?"", "Well, today I didn't do it"!!

Après tout ça, qui s’abonnerait à un gym? Personnellement, j’ai un entraîneur personnel qui s’occupe très bien de me garder en forme. (Et dire que lorsqu’elle avait 2 mois, j’avais hâte qu’elle bouge, et à 4 mois qu'elle bouge un peu plus.) 

Et je suis certaine, après vous avoir décrit toutes mes activités, que j’ai sûrement oubliées quelques activités que je fais régulièrement.

mardi 11 décembre 2012

LA question

 

Comme je l’ai mentionné dans mes premiers billets, ma grossesse était une grosse surprise. Je ne pensais pas avoir d’enfant. Alors la grossesse et la maternité sont de gros changements.

Une grande décision, aucun regret, à aucun moment, jamais. En effet, beaucoup d’étapes ont été franchies depuis la naissance de ce premier bébé. La fameuse question réapparaît assez souvent et à des moments inattendus.

La fameuse question... « Et maintenant que tu connais ça, à quand le prochain? »

Dernièrement, cette question est posée encore plus que souvent : on dirait que tout le monde s’est passé le mot. Un phénomène lié au premier anniversaire, je crois :

  • Les grosses étapes sont "passées";
  • Le bébé est plus indépendant;
  • Et le Terrible Two n’a pas encore fait son apparition.

Alors super timing pour que tout le monde pousse la question et s’assure de faire germer l’idée dans la tête des parents. 

  •  Pour mon copain, c’est clair : il recommence demain matin.
  • Pour moi, disons, je ne suis pas rendu là.

(Eh oui, pour cette question, je suis l’homme du couple et mon copain la femme, mais seulement sur cette question.) Donc désoler à celles qui suivent mon blogue, qui me connaissent et pensaient enfin avoir une nouvelle fraîche.

Autant que j’apprécie mon rôle de maman, que je m’y sens à l’aise, je suis encore au stade d’expérimentation. Je suis encore à apprécier tous les nouveaux moments passés avec ma fille, les découvertes qu’elle fait, les découvertes qu’elle me fait faire et à regarder ces premières fois. Je suis encore dans la phase des moments uniques. (Imaginez, elle marche depuis environ un mois et je suis encore impressionné de la voir aller. Je compte presque les pas qu’elle fait!)

http://us.cdn4.123rf.com/168nwm/shalamov/shalamov1106/shalamov110600022/9773590-adorable-little-girl-walking-along-white-sand-caribbean-beach.jpg

 
Alors pour moi la question ne se pose pas encore. Je n’y songe pas, je n’y réfléchis pas, je profite du moment présent et de ce que j’ai.
Hi hi hi !!


Mais dans le fond, si on me pose cette question si souvent, c’est que je dois bien faire quelque chose comme il faut!






L’amour multiplié ?


Toutefois, cette fameuse question m’a rappelé un sujet que j’ai vu souvent sur les sites web. Je me rappelle ce que certaines femmes m’ont confié, et des textes que j’ai lus quand j’étais enceinte, le questionnement à savoir s’il est possible d’aimer un deuxième enfant. Sincèrement, vu de l’extérieur ont comprend mal cette question. On se dit tellement de gens ont plus d’un enfant, alors bien sûr. Comment penser autrement!

Et quand j’y ai songé dernièrement, je n’étais plus aussi confiante et certaine de moi. En effet, comment fait-on? Je n’ai pas la réponse. Je chemine encore sur cette question.

Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas cette dernière question qui m’empêche de répondre à la première. Mais quand même, je trouve impressionnant les changements que peut faire un enfant sur notre perception de l’amour.


lundi 3 décembre 2012

La grande rencontre


Tout au long de ma grossesse, je me suis mis des étapes où l’idée du bébé deviendrait réelle. Plus encore, j’attendais que l’instinct maternel advienne. J’attends toujours...

Parce que même si nous savons que nous sommes enceintes, l’idée du bébé à venir n’est pas tout à faire réelle. Plusieurs moments clés étaient censés me permettre de réaliser l’ampleur du changement qui devait arriver, de voir que j’allais vraiment devenir maman :

  • La première échographie à 13 semaines
  • L’achat des meubles de la chambre
  • La première fois que l’on sent le bébé bouger
  • La deuxième échographie à 20 semaines
  • Le premier coup de pied
  • L’échographie 3D
  • La chambre toute décorée


Eh bien, non!

Pour moi, la réalité des choses est advenue quand bébé a été déposé sur mon ventre. Autant je savais ce qui allait arriver et j’étais consciente de la réalité de la grossesse. Le bébé et la maternité sont devenus réels à ce moment-là; à la première rencontre.

L’amour instantané


Parlons un peu de l’instinct maternel, qui est galvaudé à mon avis. Déjà avant d’être enceinte (et même quand j’étais enceinte) je n’étais pas une croyante de cette théorie qu’est l’instinct maternel; c’est-à-dire, 
« la compréhension intuitive du nouveau-né, connaissance innée de certains comportements à adopter pour satisfaire les besoins de l’enfant… les diverses définitions que l’on lit de l’instinct maternel tendent à démontrer l’apparition, chez la jeune mère, de capacités dépassant l’entendement... »*


Et personnellement, je n’y crois toujours pas.


Instinct ou relationnel?


Pour moi, la relation entre la mère et l’enfant se crée et se développe. Et c’est bien ce qui m’est arrivé.

Plusieurs femmes parlent du moment où l’on voit son bébé pour la première fois, l’amour immense qui vous submerge tout d’un coup. C’est bien romantique, mais pour moi ç’a été tout autrement.

Oui, je savais que j’aimerais le petit être qu’on venait de mettre dans mes bras, mais je savais aussi qu’il y aurait un cheminement pour nous deux afin d’y arriver. Que cela n’apparaîtrait pas grâce à un coup de baguette magique. En effet, l’amour se construit très rapidement et beaucoup plus vite qu’on le pense et même plus fort qu’on le pense. Mais ce n’est pas par enchantement, il s’agit d’une relation qui se bâtit. C’est au fur et à mesure du développement de cette relation que l’amour naît et grandit. 




Heureusement, c’est un sujet que j’avais évoqué avec des amies, donc je connaissais la possibilité qu’il n’y ait pas LE coup de foudre. Mais encore aujourd’hui, on ne parle pas de ce sujet dans les livres... Les femmes, nous sommes tellement faites pour avoir des enfants, c’est notre moment d’ultime bonheur où l’on rencontre l’amour inconditionnel! Cela doit être très angoissant pour une nouvelle maman, de ne pas voir le moment d’amour la submerger, elle doit se sentir seule et désemparer. 


Heureusement, le sujet semble être de plus en plus analysé. Dans le fond, le débat n’est pas de savoir si l’amour maternel est inné ou pas. Seulement d’informer les nouvelles mamans que si elles ne sont pas submergées par l’amour inconditionnel, l’amour se bâtira au fur à mesure que se bâtit la relation mère-enfant

Dans le fond, on ne parle pas d’amour inconditionnel pour les papas. Et on voit très bien qu’une relation d’amour se crée entre les pères et leurs enfants.

J’ai été heureuse de lire un article sur le sujet sur le site Maman pour la vie.

mercredi 28 novembre 2012

Les moments cocasses de la garderie


Avec l’entrée à la garderie, on accepte une nouvelle personne dans la famille. Une personne qui devient un modèle pour notre tout petit. Personnellement, je suis très heureuse de ma gardienne, on s’entend bien, la communication est bonne et ma fille s’épanouit. Alors que demander de plus?

Mais la garderie, c’est aussi des moments drôles. Des moments drôles, pour tout le monde :

La première fois à papa


À ma première journée de retour au travail, c’était aussi la première fois que mon conjoint allait porter notre fille à la garderie. Personnellement, je n’étais pas trop inquiète pour mon copain, j’étais seulement triste de partir de la maison, alors que ma fille dormait encore, et de ne pas pouvoir lui dire au revoir.

Mais ce qui devait arriver est arrivé.

Mon conjoint a oublié d’apporter les biberons et le lait en poudre. Donc, il a dû revenir les chercher.

À l’heure de la sieste, la gardienne réalise que la suce n’est pas dans son sac. Or ma fille a besoin de sa doudou et de sa suce pour s’endormir! La gardienne a dû envoyer son mari à la course à la pharmacie!

Et dire que la vieille quand je lui répétais ce qu’il devait apporter et préparer, mon conjoint m’a dit : « Quoi tu n’as pas confiance en moi? »

J’aurais peut-être dû répondre NON!


La fête de 1 an


Côté alimentation, plusieurs mamans vont me comprendre, certains essais sont plus stressants que d’autres pour les mamans. 

Pour moi, l’introduction des morceaux, ça me travaille beaucoup. Contrairement à ma gardienne qui adore faire essayer tout aux enfants. Et tant mieux c’est bien ainsi.

Pour la fête à ma fille, je lui ai fait une surprise et je suis arrivée à la garderie pour l’heure du dîner (puisque sa date de fête tombait un lundi). Elle est bien surprise de voir maman arriver.

Mais maman a été encore plus surprise que sa fille quand elle a vu qu'elle mangeait des morceaux de jambon et des champignons. Mon cœur a arrêté. Je fais tout pour que ça ne paraisse pas (je pense avoir réussi).

SURPRISE!!!! Eh oui, on grandit vite à la garderie.

Si vous saviez tout ce qu’elle a goûté depuis son entrée en septembre : un aliment aux trois jours qu’ils disaient! Disons que cette notion-là a beaucoup évolué avec la gardienne.


Des histoires drôles, ça n’arrive pas qu’aux parents!


L’hiver arrive à grands pas et les accessoires vestimentaires sont beaucoup plus nombreux. Le sac à couche est plus gros : bottines d’intérieures, linge de rechange, mitaines, cache-cou, tuque, bottes d’hiver, pantalon de neige, etc. Tous les lundis, j’arrive les bras pleins. Le vendredi, je ramène tout à la maison. Maman se fait des bras!

Dernièrement, en arrivant à la maison, je réalise que je n’ai pas les bottes d’hiver. Pas grave, j’ai une paire de bottes d’automne et la température s’annonce plutôt douce pour la fin de semaine.

Lundi, j’arrive à la garderie. On parle de la fin de semaine, pour arriver sur le sujet des bottes d’hiver. La gardienne me dit qu'elle ne les a pas. Qu’elle les a mit dans le sac à couche vendredi. On regarde tout de même partout. On ne trouve rien.

Maman est déjà en train de calculer le prix de nouvelles bottes, de fouiller les recoins de sa maison dans sa tête, et d’évaluer quand elle pourra retourner au magasin!

Impossible... je suis certaine que les bottes sont à la garderie. 
Impossible... la gardienne est certaine que non. 
Malaise!

Juste avant de partir, une autre maman remarque de belles bottes roses sur le dessus du buffet. Eh oui, la semaine dernière, toutes les petites Cendrillons de la garderie essayaient d’ajuster ces superbes bottes roses à leurs pieds!

Lorsque la gardienne joue à la cachette, elle est vraiment une experte.

J’ai hâte de lire vos expériences,

vendredi 16 novembre 2012

Les murs sont jaunes


Les gens qui me connaissent savent que je suis très occupée. En effet, avant ma grossesse, j’avais deux emplois et en plus, j’étais aux études à temps partiel à l’université. Ce qui fait que j’ai plusieurs groupes sociaux, que je rencontre beaucoup de gens dans une journée et ça c’est sans compter les activités auxquelles je participe.

Alors lorsque je n’ai pas participé à la rentrée scolaire à l’automne 2011 (puisque j’accouchais en novembre), c’était bizarre pour moi... Ça fait plus de 20 ans que je suis dans le système scolaire. Presque au même moment, j’ai arrêté de travailler. Tout d’un coup... plus rien. Mais en même temps, j’étais tellement malade et je me couchais tellement tôt qu’il n’y a aucune façon où j’aurais pu suivre un cours de soir. Donc je me suis retrouvé à la maison.

Disons que mon automne m’a permis de me reposer, de vivre ma fin de grossesse et de finir les derniers préparatifs avant l’arrivée de bébé. Un automne bénéfique et reposant.

La troisième crise


Ensuite, bébé est arrivé. Donc j’étais fatigué, je ne dormais plus aussi bien. Toutefois, j’ai eu de la chance, j’avais des amies et ma famille qui étaient très présentes. Donc j’ai repris des forces assez rapidement. Heureusement qu’elles étaient là.

Par la suite, la vie reprend son cours, les gens eux travaillent et ont un horaire chargé.

Alors se produit ce qu’on pourrait appeler le changement de fuseau horaire. C’est-à-dire que les femmes en congé de maternité n’ont aucun horaire sinon les besoins de bébé, donc pas de dimanche, pas de lundi et encore moins de vendredi. Disons que la notion du 24 heures devient très différente. Presque au même moment, bébé commence à dormir plus et à nous donner plus de liberté.

Heureusement plus de liberté... Eh bien oui, et non!

J’étais certaine que tout le monde m’appellerait... que je verrais mes amies plus souvent. Eh bien, non. N’étant pas sur le même fuseau horaire, les gens ne pensent pas que nous sommes à la maison 24 heures sur 24. Alors là, j’ai commencé à réaliser que mes murs sont jaunes longtemps (jaune étant vraiment la couleur de mes murs).

Mais, assez rapidement, j’ai compris.

Donc ce qu’on pourrait surnommer la troisième crise, c’est le fait de réaliser que nos groupes sociaux sont dans un autre monde et qu’il faut faire les premiers pas pour prévoir des rencontres et/ou des activités pour ne pas regarder nos murs jaunes en attendant que bébé veuille bien se réveiller.

Et maintenant, qu’est-ce que j’ai fait de tout ce temps libre?


  • L’indémodable, le classique, la première solution, allez faire le tour des magasins. De toute façon c’est pas mal inévitable, il nous manque toujours quelque chose pour bébé, pour la maison ou dans le frigo.
  • J’ai trouvé des personnes qui vivent les mêmes choses que moi. Je me suis créé un nouveau groupe social : les nouvelles mamans. Dans le fond, il faut se créer une nouvelle communauté pour pouvoir parler de nos tracas de maman.
  • Prévoir des activités avec bébé. Grâce à plusieurs petites entreprises de ma région, j’ai rapidement pu trouver des activités à faire avec ma puce et me trouver de nouveaux jeux à faire avec un enfant. Merci à Maman Zen, La Boîte aux Trésors et à Espace Bien-être.


  • Avoir des projets. Certaines doivent bien se souvenir de ma nouvelle relation avec ma cuisine. Mais j’ai fait bien plus que cela en termes de petits projets. Heureusement, j’ai décidé d’organiser le baptême de ma fille et ma sœur organisait son mariage. Vous n’imaginez pas comment c’est deux événements nous on permit de faire de longues et nombreuses après-midi de bricolage. Eh oui, les deux sœurs sont retombées en enfance. Elles se sont aussi trouvées de nouveaux talents.

  • Je sais que pour moi, la photographie est un loisir que j’apprécie. Disons que j’ai été comblé puisque j’avais un petit modèle à porter de main. (Il faudra un peu de temps avant qu’elle fasse la pose, mais je ne compte plus les photos que j’ai prises et le plaisir que nous avons eu.) 

  • Appeler des amis pour prévoir des soupers et autres activités (ils oublient que nous sommes en congé, mais ils sont super heureux quand on les appelle). C’est important, on a aussi besoin de parler avec des gens d’autres choses que de la maternité.
  • Nous avons aussi prévu quelques petites sorties de couple (sans bébé). C’est important et c’est bon pour maman, pour papa, pour bébé, pour le couple. (OK! La première fois, ce n’est pas facile, surtout que la 1re période était vraiment plate, mais dès le début de la 2e je suis devenue une adulte « normal ».) Bref, il faut le faire, ça fait du bien à tout le monde et bébé doit être en contact avec d’autres personnes; éventuellement il ira à la garderie ou à l’école. 



Bref, il faut s’occuper puisque sinon le congé de maternité peut devenir vraiment un long moment à passer. Un bébé, ça occupe c’est vrai. Mais, il y a aussi des moments où comme tout le monde, on a besoin de faire autre chose.

Heureusement, avec ma débrouillardise, une autre crise facilement gérable.

Et vous, qu’avez-vous fait lors de votre congé de maternité ou que pensez-vous faire?

lundi 12 novembre 2012

Déjà


On est vendredi 11 novembre, nous allons chercher ta sœur à l’école puisque c’est notre fin de semaine. Et je sens des douleurs au ventre... encore une fois. Mais plus j’en ai et plus je réalise qu’elles sont différentes.

Papa pense retourner au travail terminer quelques trucs avant de nous rejoindre à la maison, mais il a changé d’idée.

On est arrivé à la maison et ça ne semble pas se calmer ni augmenter. Nous décidons d’aller prendre une marche, afin de voir si le travail commencer pour vrai. Mais la marche ne change pas grand-chose.

Encore à la maison
  • 18 h – Je prends un bain chaud afin de voir si les contractions vont se rapprocher ou disparaître. Encore là, rien qui change.
  • 18 h 15 — Sauf que je perds les eaux. On doit donc se mettre en route pour l’hôpital. 

L’hôpital
  • 19 h – Arrivée à l’hôpital; mon médecin me tient la porte puisqu’il quitte après son 24 h de garde.
  • 20 h 30 – On rencontre le médecin pour la première fois. Bonne nouvelle, on reste ici, tu es en chemin. Mauvaise nouvelle, on doit crever les eaux à maman, puisque la poche des eaux a brisé sur le dessus et pas en bas. Puisque le bébé est encore haut, je ne peux pas marcher et je dois rester étendu. Dès ce moment-là, le plan de naissance prévu change beaucoup. 
 
La salle d’accouchement
  • Minuit – On a finalement notre salle d’accouchement, le centre des naissances est vraiment débordé. Maman est pas mal fatiguée.  
 
Les eaux
  • 2 h 30 – Le médecin réveille maman pour lui crever les eaux.
  • 3 h 15 – À cause de la « provocation » (crevaison des eaux), les douleurs ont vraiment repris et sont très fortes. Maman demande la péridurale. 
 
La péridurale
  • 3 h 30 – Arrivée de l’anesthésiste.
  • 4 h 15 – La péridurale commence à faire effet.
  • 4 h 35 – Des douleurs réapparaissent. (Nous réalisons que je fais partie du 5 % des femmes pour qui la péridurale ne fonctionne pas ou seulement partiellement.)
  • Toutes les heures, on m’apporte d’autres médicaments pour la douleur et j’appuie souvent sur le bouton de la péridurale; pour en recevoir. 
 
La dernière phase du travail
  • Midi – Je suis finalement rendu à 10 cm.
  • 14 h – Toujours rien qui se passe. Le médecin propose de commencer à pousser puisque ça fait deux heures que nous sommes à 10. Bébé est encore un peu haut, mais il faut pousser. Donc ça va être plus long pour maman.
  • 14 h 15 – On commence vraiment les poussées.
  • 15 h – On pousse encore.
  • 16 h – On pousse toujours. 
     
16 h 30 – On voit enfin le jour. On fait la grande rencontre.

Mais ça, c’était l’an passé. 

Eh oui... déjà un an. Aujourd’hui, elle fête déjà son premier anniversaire. Une autre première fois qui s’accomplit et non la moindre : sa fête. Pourtant, il me semble que c’est hier que j’accouchais. Je me demande encore où est passé mon congé de maternité (il a disparu si rapidement).

Mais en fouillant dans ses albums photo, je réalise tout le chemin parcouru, toutes les avancées que ce bébé a faites. Elle a franchi tellement d’étapes, elle a acquis beaucoup de choses. Déjà, je dois l’appeler fillette; mon bébé a disparu. Ça va tellement vite. On nous le répète tout le temps. Mais c’est une fois devant le fait accompli qu’on le comprend vraiment.


Alors, Bonne fête, ma chérie.
Je te souhaite une autre année remplie de surprise et pleine de nouveaux défis.
Ta maman qui t’adore. xox




jeudi 8 novembre 2012

Partage de ressources utiles


Pour mon travail de session, j’ai dû faire une curation web. L’objectif de cette curation sur la maternité est de découvrir et de commenter les meilleurs sites, blogues et autres canaux pour mieux renseigner les parents. Et pour avoir accès facilement à des ressources qui pourront être utiles. Elle se concentre donc sur la recherche de sites afin de trouver de l’information, des conseils et des astuces pour aider le nouveau parent qui a besoin de renseignements. 


Dans ce billet, je vous présente donc mon top 5 (tiré de ce travail).


Les blogueurs du site web Yoopa


Le site Yoopa, cette création québécoise, est très complet avec, la chaîne spécialisée pour enfants, une revue mensuelle et un site web interactif avec une section pour les enfants et une section pour les parents.

Je me concentre sur la section Blogueurs du site pour parents. On nous présente dans cette section 3 blogueurs qui nous font part de leur expérience de parent et partagent avec nous les hauts et les bas de cette grande aventure. À leur façon, ces 3 complices nous font part du quotidien d’un parent et démontrent à travers leurs textes les joies et les pépins que l’on rencontre. Des sujets très terre à terre, qui nous rappellent les bons côtés de la vie familiale. Ces billets nous donnent le plaisir d’apprendre à être un meilleur parent sans sentir qu’on nous fait la leçon. 


Voici la maxime du site : « Fini l'obsession de la mère parfaite et ses diktats étouffants et culpabilisants! Place au joyeux désordre, à l'improvisation organisée et au véritable plaisir d'être soi-même... pré ou post vergetures! Les(Z)imparfaites arrivent! »

Le blogue des (Z)imparfaites replace le quotidien de la famille et de la mère dans la réalité. Finis les livres qu’on doit suivre à la lettre, dans ces billets, on apprend la réalité derrière l’image que les mamans montrent en public. Et, à voir la popularité de ce blogue tenu par 2 mères, on peut croire que l’image parfaite est en effet qu’une représentation qu’on joue en visite. 

On parle de tout, on met à nu les sujets tabous, on rit de nous-mêmes et des « diktats » étouffants de la maternité. Un réveil pour certaines et un groupe solidaire pour d’autres, mais une belle découverte pour toutes les mamans. Blogue à découvrir, et n’oubliez pas de faire un détour vers le Palmarès des prénoms, un classique depuis quelques années. 


Le Huffington Post Québec


Le Huffington Post est un journal et la page Huffington Post Parent n’est pas différente en apparence. Le site anglophone offre une variété d’articles toujours avec des sujets très actuels (des problématiques en lien avec la saison, le retour en classe et ne pas oublier pour la fête de l’Halloween). Une multitude de pages liées aux parents nous sont offertes : moms, dads, pregnancy, babies, toddlers, etc.

Plusieurs blogueurs du Huffington Post nous sont proposés, ainsi que des blogueurs externes qui nous sont recommandés. Le journal s’engage à offrir une couverture internationale des sujets, on parle autant du parenting américain que londonien et canadien. Pour la diversité des sujets, des thématiques et pour la variété des articles, il faut vraiment prendre le temps d’aller voir le site.

Difficile à table


« Amener son petit capricieux à manger mieux : Un guide à l’intention des parents. Vous avez tout essayé, mais rien n’y fait, votre enfant est toujours difficile. Voici de l’aide. »* Une problématique spécifique pour certains, mais il reste que chaque parent rencontre cette phase où l’enfant ne veut pas manger. Que ce soit une phase ou dans les habitudes de votre enfant, voici un site qui pourra vous aider dans cette aventure qu’est l’alimentation.

Il s’agit d’un site aéré, donc on va directement au but. On parle des difficultés d’alimentations donc de la problématique, on propose des conseils et astuces à utiliser et on nous fournit des Recettes à essayer. En plus, le site fournit une section questions et réponses ainsi que des ressources additionnelles si nécessaires. En bref, il s’agit d’une ressource pertinente pour un problème que l’on rencontre souvent avec des enfants en bas âge.


Le site est créé par une compagnie connue de produits cosmétiques pour les bébés et les enfants, Johnson & Johnson. De plus, elle adapte ce site selon le pays dans lequel vous habitez. Toutefois, le site community : www.babycenter.com est plus rassembleur; il offre beaucoup plus d’options à l’utilisateur.

Le site est très polyvalent, il offre des forums, des blogues, des applications à installer sur un téléphone intelligent, ainsi qu’une possibilité de rester connecté sur plusieurs médias sociaux. De plus, l’utilisateur peut créer un compte personnalisé avec l’âge de son enfant (lorsque vous arrivez sur le site, votre Time Line est visible sous les catégories en tout temps). Dans la section For you, il est possible de garder en mémoire plusieurs photos et informations sur l’enfant pour partager avec d’autres membres de la famille. Cette section offre aussi plusieurs conseils, astuces et outils tels que des recettes, des idées de bricolages et de jeux, etc.

La structure du site est facile à comprendre et permet à l’utilisateur de gagner du temps. Le site nous envoie aussi un bulletin hebdomadaire pour nous aviser des nouveautés. Un site d’échange, qui nous permet aisément d’avoir de l’information tant sur la grossesse que sur la maternité. Et la possibilité de créer une communauté et d’avoir un suivi personnalisé.

Une nouveauté depuis que j'ai terminée ma curation : le site offre maintenant une version francophone pour le Québec.

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Plusieurs vont être surprises que je n’ai pas parlé de Maman pour la vie. Je ne l’ai pas inclus puisque je sais qu’il est très connu et que je voulais vous faire découvrir d’autres sources. Mais bien évident, il s’agit d’une ressource incontournable pour les mamans québécoises.

Une autre source digne de mention est le blogue Les chroniques d’une mère indigne. Je ne l’ai pas inclus dans le top 5, puisqu’aucun nouveau billet n’a été publié depuis juillet 2010. Mais les textes très humoristiques restent d’actualité et valent le détour. Aussi vous pouvez aller voir les webépisodes.

Voici pour votre plaisir:






**Après avoir recherché sur le web sous le sujet de la maternité, voici une remarque personnelle : Le nombre de photographes qui sont disponibles pour faire des séances de photos de maternité doit être plus grand que celui des femmes enceintes.

Pour voir l’ensemble du travail, allez sur mon compte slide share.  

* Les(Z)imparfaites, Section Vivre les(Z)imparfaite : message d’accueil [http://www.lesimparfaites.com/] (site consulté le 15 octobre 2012)
* Difficile à Table – la centrale. Section accueil [http://www.pickyeating.ca/Accueil.html]  (site consulté le 15 octobre 2012).

lundi 5 novembre 2012

Maman a vraiment de la bonne volonté


Je n’ai jamais été ce qu’on pourrait appeler une grano ou une Miss santé. Je fais attention à ce que je mange sans plus et je m’offre de la malbouffe une fois de temps en temps (assez régulièrement). Mais de plus en plus, ma petite puce grandit et elle goûte de plus en plus de choses. Et encore une fois, je fais des choses que je n’aurais jamais pensé faire.

La fille dans l’allée de l’épicerie


Il y a quelque temps, je devais faire goûter à ma fille le gruau. J’ai fait ce que je n’aurais jamais, JAMAIS, pensé faire dans une épicerie : j’ai commencé à lire les étiquettes sur les boîtes. C’est peut-être juste moi, mais je ressentais le besoin de me confier (désoler si dernièrement mes billets portent sur l’alimentation, mais ça c’est une grosse partie de la maternité et je suis en plein dedans.) 

Photo provenant du site Becel

Pourquoi lire les étiquettes? Puisque bébé ne doit pas manger de sel, de sucre avant l’âge de 1 an.

Et croyez-moi, je suis vraiment tombé en bas de ma chaise. C’est vraiment incroyable la quantité de sucre, de sel et de gras qu’on peut manger sans le savoir. Et je n’ai regardé que les étiquettes sur la boîte de gruau, des compotes de fruits sans sucre ajouté et des petits pois. Les petits pois, c’est vraiment les pires! Je ne vous dis pas ce que j’ai lu... je vous laisse la surprise quand vous irez faire votre prochaine épicerie, mais je vous avertis, il faut avoir les reins solides pour lire ces étiquettes-là.

C’est quand même quelque chose de devoir acheter le gruau Menu Bleu, Choix du Président, pour faire goûter un produit sans sel et sucre ajouté et les petits pois sans sel (qui en ont quand même) pour faire manger son bébé. Je vous dis les petits pois, je n’ose même plus les acheter, on doit être proche de la quantité de sel qu’il y a dans un Big Mac. Y faut le faire!

À vouloir bien manger, il faut maintenant être une accro de la lecture d’étiquettes. C’est pas toujours simple à lire et avec les noms de scientifiques qu’on y trouve il faut vraiment avoir un baccalauréat en nutrition. S’il vous plaît, aidez-nous un peu.

Le premier étiquette


Valeur nutritive - Céréales de riz Gerber/Nestlé
Je me rappelle ma première lecture d’étiquette. C’est en mars dernier. Ma fille allait commencer son premier aliment, les céréales de riz pour bébé. Pour l’alimentation de bébé, on doit ne faire essayer qu’un seul aliment à la fois pendant 3 jours afin de s’assurer que l’enfant ne présente aucune allergie*. Aucun problème avec ça. Et comme le veut la « tradition » au Québec, on commence avec les céréales de riz. Un aliment... y faut le dire vite, vous devriez voir la liste des ingrédients pour faire des céréales. Sérieux, il n’y a qu’un aliment?



Je ne pense pas que je suis devenu plus grano, mais disons que j’ai pris conscience de ce qu’on se met sous la dent. Et croyez-moi, on dépasse les portions quotidiennes sur une base quotidienne. Et dites-vous, j’ai compris ça en lisant une étiquette sur une boîte, je n’ai même pas eu besoin de voir un reportage de désinformation sur les usines alimentaires.

Je comprends mieux le discours des nutritionnistes. Et comme j’ai accès aux compotes sans sucre ajouté, j’ai décidé d’être solidaire avec ma fille et de goûter sans sucre, sans sel. Vous seriez surpris de savoir que les aliments ont du goût.

Je ne vous ferai pas de discours moralisateur, parce que moi même je vais sûrement continuer à mettre trop de sel sur mes frites, mais disons que maintenant j’évalue où mettre ce sel et je goûte avant de le faire. 

Mais ça, c’est moi.

* INSPQ –  (auteures d’origine) DORÉ, Nicole et LE HÉNAFF, Danielle. Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans. Guide pratique pour les mères et les pères 2011. http://www.inspq.qc.ca/MieuxVivre/

jeudi 25 octobre 2012

Témoignage : l’allaitement maternel

Dans mon billet Allaitement... Pressions sociales? Je vous avais mentionné que certaines amies « pourraient vous raconter une histoire où l’allaitement maternel n’a pas été aussi facile qu’on le dit ». Et bien, quelques jours après la publication de mon billet, j’ai lu cet article d’une connaissance, Chantal Darcy, qui parlait de cette question.

Je lui ai donc demandé s’il était possible pour moi de publier son texte dans mon blogue pour enrichir le sujet de son point de vue et vous permettre de découvrir l’écriture d’une auteure invitée.

Quand maman va… tout va…


Tout s’annonçait pour être rapide et sans complication. À mon arrivée à l’hôpital, j’étais à 4 cm et 40 min plus tard, sans épidurale, j’avais ma petite fleur dans mes bras. Denise, l’infirmière qui m’a accompagnée, m’a bien dirigée et m’a mise en totale confiance. Ma belle Marguerite pesait 8.02 lb à la naissance et mesurait 21 pouces.

Le tout s’est compliqué lorsque le Dr Kawerck est arrivé, et ce juste au bon moment, car lorsqu’elle a essayé d’enlever mon placenta, il s’est désagrégé. J’ai fait une hémorragie à cause que mon utérus ne voulait plus se recontracter.

Je vous avoue que les heures suivantes ont été très douloureuses, le personnel a travaillé très fort afin que l’hémorragie cesse et pour enlever les morceaux de placenta. J’ai reçu 4 piqûres pour provoquer des contractions afin que l’utérus se referme. J’ai donc été en contraction pendant plus de 6 heures après l’accouchement. Je dois remercier les infirmières et Dr Kawerck qui ont travaillé avec acharnement afin de m'éviter le bloc opératoire et les transfusions de sang.

Je suis resté une journée et demie à l’hôpital, car j’ai rapidement repris des forces et ma cocotte était en parfaite santé. J’avais hâte de retourner chez moi pour voir toute ma famille réunie.

L’allaitement


L’allaitement allait super bien. Marguerite était la championne de la prise du sein. Elle buvait toutes les 3-4 heures avec enthousiasme et entrain. Quel bonheur! Je pouvais faire des petites siestes et j’avais du temps avec mes poulettes; pour jouer avec elles.

La première rencontre chez le pédiatre a provoqué le début de mes inquiétudes… J’ai la même pédiatre pour Margo que pour mes trois autres filles. Je l’aimais beaucoup, mais en même temps, tout allait toujours bien.

Mercredi, lors de ma première visite avec Marguerite le pédiatre m’a avisé qu’elle n’avait pas pris suffisamment de poids donc je devais l’allaiter toutes les 2 heures. Elle voulait me revoir tous les deux jours jusqu’à ce que ma petite fleur prenne au moins 30 grammes/jour.

Vendredi, ma petite puce avait pris que 10 grammes donc elle voulait que j’ajoute du lait en formule. Elle me conseillait de coller un tube à mon sein afin que mon bébé prenne le sein et la formule en même temps. Je dois vous avouer que de réveiller ma fille pour qu’elle boive toutes les deux heures était contre mes convictions, mais comme je voulais qu’elle engraisse, j’ai écouté le pédiatre. Ma fille buvait avec moins d’enthousiasme, elle était fatiguée et je me sentais toujours les seins vides. Je n’ai pas mis de tube à mon sein. Mon mari a commencé à donner une bouteille de 3 oz le soir. J’étais prête à prendre le risque que Marguerite prenne seulement le biberon, car je faisais confiance à ma cocotte : si elle voulait uniquement la bouteille, c’était parce que c’était mieux pour elle!

Retour chez la pédiatre


Deux jours plus tard, elle n’avait toujours pas pris le poids exigé par le médecin même si je la réveillais pour la mettre au sein toutes les 2 heures. Elle m’a donc prescrit des produits naturels. Je devais prendre 15 pilules par jour pour augmenter la qualité et la quantité de mon lait. Je devais aussi prendre 2 pilules de collasse et mes pilules pour l’anémie. OUF, c’est de la pilule!!!!! 

Je devais allaiter jour et nuit toutes les deux heures. Je me sentais de plus en plus fatiguée et je n’obtenais aucun résultat. Mon mari avait seulement pris 2 semaines avec moi donc j’allais toujours seule au rendez-vous et je dois vous avouer que je voulais tout laisser tomber.

Une conseillère à l’écoute


Par chance, Nathalie Séguin, propriétaire de Maman Zen, est venue me rendre visite pour voir comment se déroulait mon allaitement. Nathalie a plusieurs cordes à son arc : professeur yoga maman-bébé, yoga prénatal, accompagnatrice à la naissance, professeur de massage pour bébé et conseillère en lactation! Elle m’a demandé premièrement ce que je désirais. Elle était à l’écoute, quel bonheur!!! 

Nathalie a regardé le carnet de Marguerite pour analyser les gains de poids, la prise au sein… et elle m’a redonné une qualité de vie!!! Ne plus réveiller ma fille, l’allaiter toutes les 3-4 heures et/ou à la demande, et ne plus la réveiller la nuit, me reposer… Marguerite est une bonne poulette de 8 lb! Bref, suite à tous ses précieux conseils, MA FILLE A PRIS 40 grammes / jours!!! Maman est en forme, ma production de lait est abondante et Marguerite boit avec appétit! La solution était de me faire confiance et de continuer à allaiter comme je le faisais lors de sa naissance. Youpi!!!!!!!!!!!!!!!!!


Quand on est fatiguée, nous sommes plus vulnérables. Il est important de bien analyser lorsqu’on fait des choix et/ou des changements, car c’est nous qui vivons avec les conséquences!

Merci Nathalie d’avoir sauvé mon allaitement!
Conseillère en lactation
Nathalie Séguin
514-453-0440
www.mamanzen.ca


Chantal Darcy







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En bref

Ce texte a déjà suscité plusieurs réactions dans le cercle de mamans de Chantal, j’espère qu’il sera utile à d’autres mamans. Comme il est mentionné dans le billet, il existe plusieurs ressources dans le domaine de la lactation :

Pour celles qui sont à la recherche d'un médecin voici un article du site mamanpourlavie.com qui pourrait être intéressant.

Merci à Chantal Darcy pour sa participation.