mercredi 28 novembre 2012

Les moments cocasses de la garderie


Avec l’entrée à la garderie, on accepte une nouvelle personne dans la famille. Une personne qui devient un modèle pour notre tout petit. Personnellement, je suis très heureuse de ma gardienne, on s’entend bien, la communication est bonne et ma fille s’épanouit. Alors que demander de plus?

Mais la garderie, c’est aussi des moments drôles. Des moments drôles, pour tout le monde :

La première fois à papa


À ma première journée de retour au travail, c’était aussi la première fois que mon conjoint allait porter notre fille à la garderie. Personnellement, je n’étais pas trop inquiète pour mon copain, j’étais seulement triste de partir de la maison, alors que ma fille dormait encore, et de ne pas pouvoir lui dire au revoir.

Mais ce qui devait arriver est arrivé.

Mon conjoint a oublié d’apporter les biberons et le lait en poudre. Donc, il a dû revenir les chercher.

À l’heure de la sieste, la gardienne réalise que la suce n’est pas dans son sac. Or ma fille a besoin de sa doudou et de sa suce pour s’endormir! La gardienne a dû envoyer son mari à la course à la pharmacie!

Et dire que la vieille quand je lui répétais ce qu’il devait apporter et préparer, mon conjoint m’a dit : « Quoi tu n’as pas confiance en moi? »

J’aurais peut-être dû répondre NON!


La fête de 1 an


Côté alimentation, plusieurs mamans vont me comprendre, certains essais sont plus stressants que d’autres pour les mamans. 

Pour moi, l’introduction des morceaux, ça me travaille beaucoup. Contrairement à ma gardienne qui adore faire essayer tout aux enfants. Et tant mieux c’est bien ainsi.

Pour la fête à ma fille, je lui ai fait une surprise et je suis arrivée à la garderie pour l’heure du dîner (puisque sa date de fête tombait un lundi). Elle est bien surprise de voir maman arriver.

Mais maman a été encore plus surprise que sa fille quand elle a vu qu'elle mangeait des morceaux de jambon et des champignons. Mon cœur a arrêté. Je fais tout pour que ça ne paraisse pas (je pense avoir réussi).

SURPRISE!!!! Eh oui, on grandit vite à la garderie.

Si vous saviez tout ce qu’elle a goûté depuis son entrée en septembre : un aliment aux trois jours qu’ils disaient! Disons que cette notion-là a beaucoup évolué avec la gardienne.


Des histoires drôles, ça n’arrive pas qu’aux parents!


L’hiver arrive à grands pas et les accessoires vestimentaires sont beaucoup plus nombreux. Le sac à couche est plus gros : bottines d’intérieures, linge de rechange, mitaines, cache-cou, tuque, bottes d’hiver, pantalon de neige, etc. Tous les lundis, j’arrive les bras pleins. Le vendredi, je ramène tout à la maison. Maman se fait des bras!

Dernièrement, en arrivant à la maison, je réalise que je n’ai pas les bottes d’hiver. Pas grave, j’ai une paire de bottes d’automne et la température s’annonce plutôt douce pour la fin de semaine.

Lundi, j’arrive à la garderie. On parle de la fin de semaine, pour arriver sur le sujet des bottes d’hiver. La gardienne me dit qu'elle ne les a pas. Qu’elle les a mit dans le sac à couche vendredi. On regarde tout de même partout. On ne trouve rien.

Maman est déjà en train de calculer le prix de nouvelles bottes, de fouiller les recoins de sa maison dans sa tête, et d’évaluer quand elle pourra retourner au magasin!

Impossible... je suis certaine que les bottes sont à la garderie. 
Impossible... la gardienne est certaine que non. 
Malaise!

Juste avant de partir, une autre maman remarque de belles bottes roses sur le dessus du buffet. Eh oui, la semaine dernière, toutes les petites Cendrillons de la garderie essayaient d’ajuster ces superbes bottes roses à leurs pieds!

Lorsque la gardienne joue à la cachette, elle est vraiment une experte.

J’ai hâte de lire vos expériences,

vendredi 16 novembre 2012

Les murs sont jaunes


Les gens qui me connaissent savent que je suis très occupée. En effet, avant ma grossesse, j’avais deux emplois et en plus, j’étais aux études à temps partiel à l’université. Ce qui fait que j’ai plusieurs groupes sociaux, que je rencontre beaucoup de gens dans une journée et ça c’est sans compter les activités auxquelles je participe.

Alors lorsque je n’ai pas participé à la rentrée scolaire à l’automne 2011 (puisque j’accouchais en novembre), c’était bizarre pour moi... Ça fait plus de 20 ans que je suis dans le système scolaire. Presque au même moment, j’ai arrêté de travailler. Tout d’un coup... plus rien. Mais en même temps, j’étais tellement malade et je me couchais tellement tôt qu’il n’y a aucune façon où j’aurais pu suivre un cours de soir. Donc je me suis retrouvé à la maison.

Disons que mon automne m’a permis de me reposer, de vivre ma fin de grossesse et de finir les derniers préparatifs avant l’arrivée de bébé. Un automne bénéfique et reposant.

La troisième crise


Ensuite, bébé est arrivé. Donc j’étais fatigué, je ne dormais plus aussi bien. Toutefois, j’ai eu de la chance, j’avais des amies et ma famille qui étaient très présentes. Donc j’ai repris des forces assez rapidement. Heureusement qu’elles étaient là.

Par la suite, la vie reprend son cours, les gens eux travaillent et ont un horaire chargé.

Alors se produit ce qu’on pourrait appeler le changement de fuseau horaire. C’est-à-dire que les femmes en congé de maternité n’ont aucun horaire sinon les besoins de bébé, donc pas de dimanche, pas de lundi et encore moins de vendredi. Disons que la notion du 24 heures devient très différente. Presque au même moment, bébé commence à dormir plus et à nous donner plus de liberté.

Heureusement plus de liberté... Eh bien oui, et non!

J’étais certaine que tout le monde m’appellerait... que je verrais mes amies plus souvent. Eh bien, non. N’étant pas sur le même fuseau horaire, les gens ne pensent pas que nous sommes à la maison 24 heures sur 24. Alors là, j’ai commencé à réaliser que mes murs sont jaunes longtemps (jaune étant vraiment la couleur de mes murs).

Mais, assez rapidement, j’ai compris.

Donc ce qu’on pourrait surnommer la troisième crise, c’est le fait de réaliser que nos groupes sociaux sont dans un autre monde et qu’il faut faire les premiers pas pour prévoir des rencontres et/ou des activités pour ne pas regarder nos murs jaunes en attendant que bébé veuille bien se réveiller.

Et maintenant, qu’est-ce que j’ai fait de tout ce temps libre?


  • L’indémodable, le classique, la première solution, allez faire le tour des magasins. De toute façon c’est pas mal inévitable, il nous manque toujours quelque chose pour bébé, pour la maison ou dans le frigo.
  • J’ai trouvé des personnes qui vivent les mêmes choses que moi. Je me suis créé un nouveau groupe social : les nouvelles mamans. Dans le fond, il faut se créer une nouvelle communauté pour pouvoir parler de nos tracas de maman.
  • Prévoir des activités avec bébé. Grâce à plusieurs petites entreprises de ma région, j’ai rapidement pu trouver des activités à faire avec ma puce et me trouver de nouveaux jeux à faire avec un enfant. Merci à Maman Zen, La Boîte aux Trésors et à Espace Bien-être.


  • Avoir des projets. Certaines doivent bien se souvenir de ma nouvelle relation avec ma cuisine. Mais j’ai fait bien plus que cela en termes de petits projets. Heureusement, j’ai décidé d’organiser le baptême de ma fille et ma sœur organisait son mariage. Vous n’imaginez pas comment c’est deux événements nous on permit de faire de longues et nombreuses après-midi de bricolage. Eh oui, les deux sœurs sont retombées en enfance. Elles se sont aussi trouvées de nouveaux talents.

  • Je sais que pour moi, la photographie est un loisir que j’apprécie. Disons que j’ai été comblé puisque j’avais un petit modèle à porter de main. (Il faudra un peu de temps avant qu’elle fasse la pose, mais je ne compte plus les photos que j’ai prises et le plaisir que nous avons eu.) 

  • Appeler des amis pour prévoir des soupers et autres activités (ils oublient que nous sommes en congé, mais ils sont super heureux quand on les appelle). C’est important, on a aussi besoin de parler avec des gens d’autres choses que de la maternité.
  • Nous avons aussi prévu quelques petites sorties de couple (sans bébé). C’est important et c’est bon pour maman, pour papa, pour bébé, pour le couple. (OK! La première fois, ce n’est pas facile, surtout que la 1re période était vraiment plate, mais dès le début de la 2e je suis devenue une adulte « normal ».) Bref, il faut le faire, ça fait du bien à tout le monde et bébé doit être en contact avec d’autres personnes; éventuellement il ira à la garderie ou à l’école. 



Bref, il faut s’occuper puisque sinon le congé de maternité peut devenir vraiment un long moment à passer. Un bébé, ça occupe c’est vrai. Mais, il y a aussi des moments où comme tout le monde, on a besoin de faire autre chose.

Heureusement, avec ma débrouillardise, une autre crise facilement gérable.

Et vous, qu’avez-vous fait lors de votre congé de maternité ou que pensez-vous faire?

lundi 12 novembre 2012

Déjà


On est vendredi 11 novembre, nous allons chercher ta sœur à l’école puisque c’est notre fin de semaine. Et je sens des douleurs au ventre... encore une fois. Mais plus j’en ai et plus je réalise qu’elles sont différentes.

Papa pense retourner au travail terminer quelques trucs avant de nous rejoindre à la maison, mais il a changé d’idée.

On est arrivé à la maison et ça ne semble pas se calmer ni augmenter. Nous décidons d’aller prendre une marche, afin de voir si le travail commencer pour vrai. Mais la marche ne change pas grand-chose.

Encore à la maison
  • 18 h – Je prends un bain chaud afin de voir si les contractions vont se rapprocher ou disparaître. Encore là, rien qui change.
  • 18 h 15 — Sauf que je perds les eaux. On doit donc se mettre en route pour l’hôpital. 

L’hôpital
  • 19 h – Arrivée à l’hôpital; mon médecin me tient la porte puisqu’il quitte après son 24 h de garde.
  • 20 h 30 – On rencontre le médecin pour la première fois. Bonne nouvelle, on reste ici, tu es en chemin. Mauvaise nouvelle, on doit crever les eaux à maman, puisque la poche des eaux a brisé sur le dessus et pas en bas. Puisque le bébé est encore haut, je ne peux pas marcher et je dois rester étendu. Dès ce moment-là, le plan de naissance prévu change beaucoup. 
 
La salle d’accouchement
  • Minuit – On a finalement notre salle d’accouchement, le centre des naissances est vraiment débordé. Maman est pas mal fatiguée.  
 
Les eaux
  • 2 h 30 – Le médecin réveille maman pour lui crever les eaux.
  • 3 h 15 – À cause de la « provocation » (crevaison des eaux), les douleurs ont vraiment repris et sont très fortes. Maman demande la péridurale. 
 
La péridurale
  • 3 h 30 – Arrivée de l’anesthésiste.
  • 4 h 15 – La péridurale commence à faire effet.
  • 4 h 35 – Des douleurs réapparaissent. (Nous réalisons que je fais partie du 5 % des femmes pour qui la péridurale ne fonctionne pas ou seulement partiellement.)
  • Toutes les heures, on m’apporte d’autres médicaments pour la douleur et j’appuie souvent sur le bouton de la péridurale; pour en recevoir. 
 
La dernière phase du travail
  • Midi – Je suis finalement rendu à 10 cm.
  • 14 h – Toujours rien qui se passe. Le médecin propose de commencer à pousser puisque ça fait deux heures que nous sommes à 10. Bébé est encore un peu haut, mais il faut pousser. Donc ça va être plus long pour maman.
  • 14 h 15 – On commence vraiment les poussées.
  • 15 h – On pousse encore.
  • 16 h – On pousse toujours. 
     
16 h 30 – On voit enfin le jour. On fait la grande rencontre.

Mais ça, c’était l’an passé. 

Eh oui... déjà un an. Aujourd’hui, elle fête déjà son premier anniversaire. Une autre première fois qui s’accomplit et non la moindre : sa fête. Pourtant, il me semble que c’est hier que j’accouchais. Je me demande encore où est passé mon congé de maternité (il a disparu si rapidement).

Mais en fouillant dans ses albums photo, je réalise tout le chemin parcouru, toutes les avancées que ce bébé a faites. Elle a franchi tellement d’étapes, elle a acquis beaucoup de choses. Déjà, je dois l’appeler fillette; mon bébé a disparu. Ça va tellement vite. On nous le répète tout le temps. Mais c’est une fois devant le fait accompli qu’on le comprend vraiment.


Alors, Bonne fête, ma chérie.
Je te souhaite une autre année remplie de surprise et pleine de nouveaux défis.
Ta maman qui t’adore. xox




jeudi 8 novembre 2012

Partage de ressources utiles


Pour mon travail de session, j’ai dû faire une curation web. L’objectif de cette curation sur la maternité est de découvrir et de commenter les meilleurs sites, blogues et autres canaux pour mieux renseigner les parents. Et pour avoir accès facilement à des ressources qui pourront être utiles. Elle se concentre donc sur la recherche de sites afin de trouver de l’information, des conseils et des astuces pour aider le nouveau parent qui a besoin de renseignements. 


Dans ce billet, je vous présente donc mon top 5 (tiré de ce travail).


Les blogueurs du site web Yoopa


Le site Yoopa, cette création québécoise, est très complet avec, la chaîne spécialisée pour enfants, une revue mensuelle et un site web interactif avec une section pour les enfants et une section pour les parents.

Je me concentre sur la section Blogueurs du site pour parents. On nous présente dans cette section 3 blogueurs qui nous font part de leur expérience de parent et partagent avec nous les hauts et les bas de cette grande aventure. À leur façon, ces 3 complices nous font part du quotidien d’un parent et démontrent à travers leurs textes les joies et les pépins que l’on rencontre. Des sujets très terre à terre, qui nous rappellent les bons côtés de la vie familiale. Ces billets nous donnent le plaisir d’apprendre à être un meilleur parent sans sentir qu’on nous fait la leçon. 


Voici la maxime du site : « Fini l'obsession de la mère parfaite et ses diktats étouffants et culpabilisants! Place au joyeux désordre, à l'improvisation organisée et au véritable plaisir d'être soi-même... pré ou post vergetures! Les(Z)imparfaites arrivent! »

Le blogue des (Z)imparfaites replace le quotidien de la famille et de la mère dans la réalité. Finis les livres qu’on doit suivre à la lettre, dans ces billets, on apprend la réalité derrière l’image que les mamans montrent en public. Et, à voir la popularité de ce blogue tenu par 2 mères, on peut croire que l’image parfaite est en effet qu’une représentation qu’on joue en visite. 

On parle de tout, on met à nu les sujets tabous, on rit de nous-mêmes et des « diktats » étouffants de la maternité. Un réveil pour certaines et un groupe solidaire pour d’autres, mais une belle découverte pour toutes les mamans. Blogue à découvrir, et n’oubliez pas de faire un détour vers le Palmarès des prénoms, un classique depuis quelques années. 


Le Huffington Post Québec


Le Huffington Post est un journal et la page Huffington Post Parent n’est pas différente en apparence. Le site anglophone offre une variété d’articles toujours avec des sujets très actuels (des problématiques en lien avec la saison, le retour en classe et ne pas oublier pour la fête de l’Halloween). Une multitude de pages liées aux parents nous sont offertes : moms, dads, pregnancy, babies, toddlers, etc.

Plusieurs blogueurs du Huffington Post nous sont proposés, ainsi que des blogueurs externes qui nous sont recommandés. Le journal s’engage à offrir une couverture internationale des sujets, on parle autant du parenting américain que londonien et canadien. Pour la diversité des sujets, des thématiques et pour la variété des articles, il faut vraiment prendre le temps d’aller voir le site.

Difficile à table


« Amener son petit capricieux à manger mieux : Un guide à l’intention des parents. Vous avez tout essayé, mais rien n’y fait, votre enfant est toujours difficile. Voici de l’aide. »* Une problématique spécifique pour certains, mais il reste que chaque parent rencontre cette phase où l’enfant ne veut pas manger. Que ce soit une phase ou dans les habitudes de votre enfant, voici un site qui pourra vous aider dans cette aventure qu’est l’alimentation.

Il s’agit d’un site aéré, donc on va directement au but. On parle des difficultés d’alimentations donc de la problématique, on propose des conseils et astuces à utiliser et on nous fournit des Recettes à essayer. En plus, le site fournit une section questions et réponses ainsi que des ressources additionnelles si nécessaires. En bref, il s’agit d’une ressource pertinente pour un problème que l’on rencontre souvent avec des enfants en bas âge.


Le site est créé par une compagnie connue de produits cosmétiques pour les bébés et les enfants, Johnson & Johnson. De plus, elle adapte ce site selon le pays dans lequel vous habitez. Toutefois, le site community : www.babycenter.com est plus rassembleur; il offre beaucoup plus d’options à l’utilisateur.

Le site est très polyvalent, il offre des forums, des blogues, des applications à installer sur un téléphone intelligent, ainsi qu’une possibilité de rester connecté sur plusieurs médias sociaux. De plus, l’utilisateur peut créer un compte personnalisé avec l’âge de son enfant (lorsque vous arrivez sur le site, votre Time Line est visible sous les catégories en tout temps). Dans la section For you, il est possible de garder en mémoire plusieurs photos et informations sur l’enfant pour partager avec d’autres membres de la famille. Cette section offre aussi plusieurs conseils, astuces et outils tels que des recettes, des idées de bricolages et de jeux, etc.

La structure du site est facile à comprendre et permet à l’utilisateur de gagner du temps. Le site nous envoie aussi un bulletin hebdomadaire pour nous aviser des nouveautés. Un site d’échange, qui nous permet aisément d’avoir de l’information tant sur la grossesse que sur la maternité. Et la possibilité de créer une communauté et d’avoir un suivi personnalisé.

Une nouveauté depuis que j'ai terminée ma curation : le site offre maintenant une version francophone pour le Québec.

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Plusieurs vont être surprises que je n’ai pas parlé de Maman pour la vie. Je ne l’ai pas inclus puisque je sais qu’il est très connu et que je voulais vous faire découvrir d’autres sources. Mais bien évident, il s’agit d’une ressource incontournable pour les mamans québécoises.

Une autre source digne de mention est le blogue Les chroniques d’une mère indigne. Je ne l’ai pas inclus dans le top 5, puisqu’aucun nouveau billet n’a été publié depuis juillet 2010. Mais les textes très humoristiques restent d’actualité et valent le détour. Aussi vous pouvez aller voir les webépisodes.

Voici pour votre plaisir:






**Après avoir recherché sur le web sous le sujet de la maternité, voici une remarque personnelle : Le nombre de photographes qui sont disponibles pour faire des séances de photos de maternité doit être plus grand que celui des femmes enceintes.

Pour voir l’ensemble du travail, allez sur mon compte slide share.  

* Les(Z)imparfaites, Section Vivre les(Z)imparfaite : message d’accueil [http://www.lesimparfaites.com/] (site consulté le 15 octobre 2012)
* Difficile à Table – la centrale. Section accueil [http://www.pickyeating.ca/Accueil.html]  (site consulté le 15 octobre 2012).

lundi 5 novembre 2012

Maman a vraiment de la bonne volonté


Je n’ai jamais été ce qu’on pourrait appeler une grano ou une Miss santé. Je fais attention à ce que je mange sans plus et je m’offre de la malbouffe une fois de temps en temps (assez régulièrement). Mais de plus en plus, ma petite puce grandit et elle goûte de plus en plus de choses. Et encore une fois, je fais des choses que je n’aurais jamais pensé faire.

La fille dans l’allée de l’épicerie


Il y a quelque temps, je devais faire goûter à ma fille le gruau. J’ai fait ce que je n’aurais jamais, JAMAIS, pensé faire dans une épicerie : j’ai commencé à lire les étiquettes sur les boîtes. C’est peut-être juste moi, mais je ressentais le besoin de me confier (désoler si dernièrement mes billets portent sur l’alimentation, mais ça c’est une grosse partie de la maternité et je suis en plein dedans.) 

Photo provenant du site Becel

Pourquoi lire les étiquettes? Puisque bébé ne doit pas manger de sel, de sucre avant l’âge de 1 an.

Et croyez-moi, je suis vraiment tombé en bas de ma chaise. C’est vraiment incroyable la quantité de sucre, de sel et de gras qu’on peut manger sans le savoir. Et je n’ai regardé que les étiquettes sur la boîte de gruau, des compotes de fruits sans sucre ajouté et des petits pois. Les petits pois, c’est vraiment les pires! Je ne vous dis pas ce que j’ai lu... je vous laisse la surprise quand vous irez faire votre prochaine épicerie, mais je vous avertis, il faut avoir les reins solides pour lire ces étiquettes-là.

C’est quand même quelque chose de devoir acheter le gruau Menu Bleu, Choix du Président, pour faire goûter un produit sans sel et sucre ajouté et les petits pois sans sel (qui en ont quand même) pour faire manger son bébé. Je vous dis les petits pois, je n’ose même plus les acheter, on doit être proche de la quantité de sel qu’il y a dans un Big Mac. Y faut le faire!

À vouloir bien manger, il faut maintenant être une accro de la lecture d’étiquettes. C’est pas toujours simple à lire et avec les noms de scientifiques qu’on y trouve il faut vraiment avoir un baccalauréat en nutrition. S’il vous plaît, aidez-nous un peu.

Le premier étiquette


Valeur nutritive - Céréales de riz Gerber/Nestlé
Je me rappelle ma première lecture d’étiquette. C’est en mars dernier. Ma fille allait commencer son premier aliment, les céréales de riz pour bébé. Pour l’alimentation de bébé, on doit ne faire essayer qu’un seul aliment à la fois pendant 3 jours afin de s’assurer que l’enfant ne présente aucune allergie*. Aucun problème avec ça. Et comme le veut la « tradition » au Québec, on commence avec les céréales de riz. Un aliment... y faut le dire vite, vous devriez voir la liste des ingrédients pour faire des céréales. Sérieux, il n’y a qu’un aliment?



Je ne pense pas que je suis devenu plus grano, mais disons que j’ai pris conscience de ce qu’on se met sous la dent. Et croyez-moi, on dépasse les portions quotidiennes sur une base quotidienne. Et dites-vous, j’ai compris ça en lisant une étiquette sur une boîte, je n’ai même pas eu besoin de voir un reportage de désinformation sur les usines alimentaires.

Je comprends mieux le discours des nutritionnistes. Et comme j’ai accès aux compotes sans sucre ajouté, j’ai décidé d’être solidaire avec ma fille et de goûter sans sucre, sans sel. Vous seriez surpris de savoir que les aliments ont du goût.

Je ne vous ferai pas de discours moralisateur, parce que moi même je vais sûrement continuer à mettre trop de sel sur mes frites, mais disons que maintenant j’évalue où mettre ce sel et je goûte avant de le faire. 

Mais ça, c’est moi.

* INSPQ –  (auteures d’origine) DORÉ, Nicole et LE HÉNAFF, Danielle. Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans. Guide pratique pour les mères et les pères 2011. http://www.inspq.qc.ca/MieuxVivre/